La zurna est presque toujours associée au davul (Turquie, Balkans ; pour les répertoires de fêtes ou les musiques militaires de l’Empire ottoman, et les répertoires de déambulation) si bien qu’en Turquie on emploie aujourd’hui le terme “davul-zurna” presque comme un seul mot.
Cet ensemble composé d’une ou plusieurs zurnas et d’un ou plusieurs davuls peut être considéré comme une forme traditionnelle caractéristique d’une vaste aire culturelle dépassant les zones d’influences de l’empire ottoman.
Dans les Balkans et en Anatolie, le “davul-zurna” est structuré autour des cycles rythmiques du davul et des mélodies de la zurna. Mais il peut s’affranchir des modèles rythmiques du davul en apportant un jeu rythmique plus lâche, et même non mesuré s’il s’agit de taksim. Les formes et les effets musicaux émanant de cet ensemble percussion-mélodiste sont reproduites telles quelles par les autres instruments comme la clarinette, le violon, la darbuka…